1 -
PRÉAMBULE |
|
|
<< |
|
>> |
|
|
|
|
|
|
|
Ceci s'adresse plus spécialement à des motoristes ou utilisateurs
confirmés dans la mise au point des moteurs à essence ; aussi, afin d'en
limiter le texte, certains développements touchant la question traitée,
et supposés connus du lecteur, ont été volontairement réduits ou omis. |
Cependant, il est nécessaire, avant d'en entreprendre la lecture, de
noter les indications suivantes : |
a) Les renseignements contenus dans cette notice concernent,
exclusivement, les moteurs à 4 temps. |
b) On a supposé que l'utilisateur ne dispose pas d'un banc d'essais. Par
conséquent, les indications sont, en général, d'ordre pratique et les
courbes données à l'appui des explications ainsi que les méthodes de
réglage préconisées sont établies pour l'utilisateur qui ne dispose que
de sa voiture et de la route. Si l'on dispose d'un banc d'essais, les
explications sont d'ailleurs facilement transposables pour tout homme de
métier. |
c) Certaines expressions que l'on retrouvera fréquemment sont à définir
clairement. On désignera par : |
- Régime maximum du moteur : le nombre de tours à la minute pour
lequel le moteur donne sa puissance maximum. |
- Pleins gaz : les conditions de fonctionnement correspondant au
maximum de puissance du moteur. |
- Pleine charge : les conditions de fonctionnement lorsque le
papillon du carburateur est grand ouvert, mais pour des régimes qui
peuvent être extrêmement divers (accélération, marche en côte). |
Ainsi le fonctionnement 'plein gaz' réunit les deux conditions ' régime
maximum' - 'pleine charge'. |
- Charge réduite : les conditions de fonctionnement du moteur
dans son utilisation normale, c'est-à-dire à la moitié de la puissance
obtenue 'pleins gaz' et aux 3/4 du régime maximum (pour une voiture
roulant sur une route plate, cela correspond sensiblement à la marche
stabilisée à une vitesse égale aux 3/4 de la vitesse maximum de la
voiture). |
- Cylindrée unitaire : cylindrée d'un seul cylindre |
d) Toutes les courbes de consommation ont été tracées en portant en
abscisses le régime du moteur exprimée en % de son régime maximum, le
véhicule étant supposé circuler sur route plane, horizontale et non
sinueuse. Les ordonnées ont été chiffrées en litres aux 100 km.
|
e) Les éléments de réglage des carburateurs SOLEX sont toujours désignés
par une même lettre que l'on retrouve dans toutes les notices et dans
tous les catalogues. |
|
|
|
|
|
|
ÉLÉMENT DE RÉGLAGE |
|
Dési-
gnation |
|
OBSERVATIONS |
|
Buses d'air ou venturi |
|
K |
|
Les différentes séries sont chiffrées en millimètresà la suite de
l'indication du type. (Ex. : buse o 28 pour carburateurs de 35 à 40
mm marquée 35x40 - 28). |
Gicleurs principaux |
Gg |
Chiffrés généralement de 5 en 5/100 de 60 à 280. (Exception faite
pour ceux de 62 - 67 - 72 - 77 - 82 - 87 - 92 - 97 - 102 - 107 - 117
- 122 - 127 ) |
Ajustages d'automaticité |
a |
Chiffrés de 5 en 5/100 de 95 à 220 et de 10 en 10/100 de 220 à 300. |
Gicleurs de ralenti |
g |
Chiffrés 35, 37, 40, 42, 45, 47, 50 et , au dessus, de 5 en 5/100
jusqu'à 100 |
Calibreurs d'air de ralenti |
u |
Existent dans les dimensions de 70 à 240 (de 10 en 10/100). |
Gicleurs de pompe |
Gp |
Chiffrés de 5 en 5/100 de 35 à 170 et 200. |
Gicleurs d'utilisation |
Gu |
Chiffrés de 5 en 5/100 de 35 à 160 et de 10 en 10/100 de 170 à 220. |
Gicleurs d'essence starter |
Gs |
Chiffrés de 5 en 5/100 de 70 à 185 et de 10 en 10/100 de 190 à 250. |
Gicleurs d'air de starter |
Ga |
Chiffrés de 5 en 5/100 de 1,5 à 6,5. |
Tubes d'émulsion |
s |
Voir tableau n°602. |
Tubes injecteurs de pompe |
i |
Existent dans les différents types en 2 modèles :
H = injecteur haut et B = injecteur bas. |
Pointeaux d'arrivée d'essence |
P |
Existent dans les dimensions suivantes :
Grand modèle réf. 52.844 : 1,2 - 1,5 - 1,7 - 2 - 2,5 - 3 - 3,5.
Petit mod. réf. 53.807 : 1 - 1,3 - 1,6 |
|
|
TRÈS IMPORTANT : Les chiffres caractérisant les éléments de réglage
suivant :Gg, a, g, Gp, Gu, Gs, se rapprochent de leur diamètre en
centièmes de millimètre, mais ces pièces sont chiffrées non d'après
leur diamètre, mais d'après leur débit. Aussi, leur
vérification ne pouvant être faite avec des jauges ou calibres, il y a
lieu d'utiliser des éléments de réglage neufs et d'origine et, par
conséquent, de débit certain.
|
|
|
|
|
|
|
2 - CHOIX du TYPE et de la DIMENSION du CARBURATEUR |
|
|
<< |
|
>> |
|
Les carburateurs SOLEX
se distinguent par : |
- LE MODÈLE |
- LE DIAMÈTRE DE PASSAGE DES GAZ
|
- LE TYPE |
|
Il en
existe trois modèles (fig. 1) suivant le dessin de la tubulure
d'admission, c'est-à-dire l'orientation du mélange gazeux entre
carburateur et moteur (voir, la reproduction de quelques types de
carburateurs de chaque modèle : inversé - vertical - horizontal)
|
A - Choix de l'orientation
|
Il faut
d'abord savoir si le moteur s'accommode mieux du modèle inversé,
horizontal ou vertical. En général, s'il s'agit du remplacement d'un
carburateur existant, la bride de fixation sur tubulure d'admission
indique immédiatement l'orientation du carburateur à choisir.
|
|
|
|
|
Sur les
voitures modernes, les carburateurs utilisés sont en majorité du modèle
inversé. La commodité d'accès en est la principale raison. Toutefois,
sur certaines voitures de sport ou de course, on peut être amené, pour
des questions d'encombrement en hauteur, à utiliser des carburateurs
horizontaux. Les carburateurs verticaux se trouvent le plus souvent sur
les moteurs alimentés par un réservoir en charge. |
Il est
rappelé que, sauf impossibilité absolue, le carburateur doit toujours
être monté la cuve à l'avant. |
B -
Choix du nombre de carburateurs |
Il faut
également déterminer le nombre de carburateurs nécessaires. Là encore,
l'étude du moteur appelle ordinairement un genre de montage bien défini,
soit un, soit plusieurs carburateurs. Cette deuxième solution est
surtout utilisée sur des moteurs 'sport' ou de course. Dans cette
application, on a intérêt à diminuer, dans la mesure du possible, la
longueur de la tuyauterie d'admission et, surtout, le nombre de coudes
qui s'opposent au libre passage des gaz, depuis l'extérieur jusqu'à
l'intérieur du cylindre. |
Il
appartient donc au spécialiste de la carburation de choisir le type et
le nombre de carburateurs lui permettant, en ce cas, d'obtenir le
meilleur rendement de son moteur en utilisant, au besoin, des
carburateurs multiples ou à plusieurs corps. |
C -
Choix de la dimension du carburateur |
Pour cela,
il faut connaître la cylindrée unitaire, le régime du moteur et le
nombre de cylindres alimentés par un même corps de carburateur. Les
formules ci-après donnent approximativement le diamètre du carburateur
SOLEX à choisir : |
On appelle |
D le
diamètre du carburateur en millimètres |
|
|
C la
cylindrée unitaire, en cm³, du moteur considéré |
N le
régime maximum en milliers de tours par minute. |
Si un corps de carburateur alimente 1, 2, 3 ou 4 cylindres,
|
D
= 0,82 x V (C x N) |
Si un corps alimente 6 cylindres |
D
=V (C x N ) |
Si un corps alimente 8 cylindre |
D
= 1,15 x V (C x N) |
|
|
Ex : soit un
moteur de 1,200 cm³ en 4 cylindres, régime maximum 4.500 tours ; la
cylindrée unitaire est de 300 cm³. Le calcul donne donc : |
D = 0,82 x V
(300 x 4,5 ) = 30 |
Dans ces
conditions, choisir un carburateur de 30 ou 32. |
Si le
corps alimente un compresseur, le cas général consiste à
alimenter l'ensemble des cylindres par un seul compresseur. D'autre
part, la pression d'alimentation absolue à la sortie du compresseur est
désignée par H exprimée en millimètres de mercure. 'n' est le nombre de
cylindres alimentés par le compresseur, 'n' étant égal ou supérieur à4.
|
Dans ces
conditions, la formule de calcul du carburateur devient : D = 0,41 Ö { C
x N x n x H /760} |
Ex :
Moteur 1,200 cm³ 4 cylindres à 6.000 tours/minute alimenté par un
compresseur donnant une surpression de 400 millimètres de mercure. On
aura : C = 300, N = 6, n = 4, H =760 + 400 = 1160. |
D = 0,41 V (300
x 6 x 4) x V {1160/760] = 43 mm |
Dans ce
cas, choisir le carburateur de dimension existante, d'un diamètre
immédiatement supérieur à la dimension déterminée. (Ex. : carburateur de
46 mm).
|
|
|
|
|
|
|
|
4 - DESCRIPTION > 4
b - Tube d'émulsion |
|
|
<< |
|
>> |
|
|
|
Bien que
cette pièce soit, effectivement, une pièce de réglage, son action est
minime et il est difficile de faire des recommandations particulières
sur le choix d'un tube d'émulsion. |
Utiliser
le tube d'émulsion indiqué sur les cahiers de réglage et fiches
techniques SOLEX ou, sans indication, un tube d'émulsion standard. |
On ne doit
guère changer le tube d'émulsion d'origine que si l'on cherche à
supprimer des défauts secondaires souvent difficiles à trouver (petites
reprises progressives imparfaites, etc...). Quelques directives
générales peuvent seules être données. |
Si la
petite reprise progressive est marquée par un 'à-coup', c'est très
souvent parce qu'il y a un excès d'essence qui peut être dû soit à la
pompe de reprise, soit au système de giclage. Si la pompe de reprise est
éliminée (cas d'un carburateur qui n'en comporte pas), on a intérêt à
utiliser un tube d'émulsion avec de gros trous à la partie supérieure
et, éventuellement, bouché à la partie inférieure par une goupille. Les
tubes d'émulsion courts sont à employer dans les carburateurs alimentant
un ou deux cylindres. D'ailleurs, les carburateurs de course sont déjà
équipés de tels tubes d'émulsion. |
(Pour les
spécifications des tubes d'émulsion, se reporter à la nomenclature
n°602).
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4 - DESCRIPTION > 1 - NIVEAU CONSTANT
|
|
|
<< |
|
>> |
|
|
|
|
|
Le niveau
(fig. 3) des carburateurs SOLEX est, en principe, établi pour une
pression de la pompe d'alimentation de 150 à 170 g par cm² et pour une
vitesse de densité de 0.720. |
|
Dans le
cas d'une pression de pompe plus grande, il serait nécessaire de monter
un pointeau d'arrivée d'essence plus petit. |
D'autre
part, la plupart des carburateurs SOLEX peuvent être équipés de
flotteurs de différents poids pour compenser les variations de densité
de carburant ou de pression d'alimentation. |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4 -
DESCRIPTION > 3 - RALENTI : BY-PASS
|
|
|
<< |
|
>> |
|
Il est rappelé que la position des trous de by-pass
conditionne en général la qualité de la progression, c'est-à-dire du
passage du ralenti à la marche normale du moteur. |
La position du ou des trous de by-pass peut être
différente d'un type de moteur à un autre. Tout carburateur neuf peut
donc ne pas convenir à tel ou tel moteur du fait de la position du ou
des trous de by-pass.
|
|
|
|
Fig.
7 Fig. 8 |
|
Lorsqu'une difficultése présente dans la progression et que l'on
constate un trou lors de la reprise lente, essayer d'immobiliser le
papillon sur la position de ce trou en agissant, par exemple, sur la vis
de réglage du ralenti (Z), puis démonter le carburateur et voir où se
trouve la tranche du papillon par rapport au trou de by-pass. |
En général, le trou à la reprise se produit : |
- ou bien lorsque le papillon a dépassé le trou de
by-pass et que le gicleur principal n'est pas encore amorcé(fig. 7), |
- ou bien, au contraire, lorsque le papillon n'a pas
encore atteint le trou de by-pass (fig. 8). |
Nous donnons ci-après la possibilité de rapprocher ou
d'éloigner le trou de by-pass de la tranche du papillon. |
Si l'on veut que le trou de by-pass ne passe en aval du
papillon que pour une ouverture plus grande du papillon, il suffit de
percer un trou dans le papillon, ce qui permet de refermer celui-ci un
peu plus lorsque le moteur tourne au ralenti (fig. 9). Ceci permet de
remédier au premier cas indiqué ci-dessus.
|
|
|
|
|
Au
contraire, pour rapprocher le trou de by-pass de la tranche du papillon,
c'est-à-dire pour que ce trou de by-pass se trouve en aval du papillon
pour une plus petite ouverture, il faut donner un coup de lime sur la
tranche du papillon (fig. 10). Ceci permet de remédier au deuxième cas
indiqué ci-contre.
|
|
|
|
|
|
|
|
4 - DESCRIPTION > 4 - CIRCUITS DE MARCHE NORMALE ET
PUISSANCE
|
|
|
<< |
|
>> |
|
|
Le circuit de marche normale est illustré par la figure
11.
Les éléments de réglage sont les suivants : |
a) Buse d'air (K).
b) Dispositif de giclage comprenant : |
Le gicleur principal (Gg),
L'ajustage d'automaticité (a),
Le tube d'émulsion (s).
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4 - DESCRIPTION > 4
a - Choix de la buse |
|
|
<< |
|
>> |
|
|
|
Après avoir déterminé la section du carburateur, il faut
choisir la buse ou venturi (K) optimum. Si l'on dispose d'un banc
d'essai dynamométrique, il convient de recourir à celle qui donne une
puissance inférieure de 3 à 4 % à la puissance maximum que peut donner
le carburateur avec des buses supérieures. C'est une garantie de bonne
carburation pour une voiture de tourisme. |
Si l'on cherche la meilleure performance, il faut choisir
la plus petite buse donnant toute la puissance. Au cours des essais,
utiliser des gicleurs d'essence(Gg) suffisamment gros pour que la
puissance ne soit pas diminuée par un mélange trop pauvre. |
Éviterégalement qu'il y ait un gros excès d'essence, bien
que l'influence d'un mélange trop riche sur la puissance soit un peu
plus négligeable. |
Si l'on ne dispose pas d'un banc d'essai, calculer le
diamètre du carburateur comme indiqué au chapitre 2 (paragraphe c) et
multiplier le résultat trouvé par 0,8. |
Dans l'exemple qui a été cité d'un moteur 1200 cm³, on a
trouvéque le diamètre idéal était 30 mm. La buse servant de point de
départ du réglage devrait être 30 x 0,8 = 24 mm. |
Remarque.
- Si la buse utilisée est à double diffuseur, comme c'est le cas pour
certains types de carburateurs, augmenter de 2 à 3 mm le diamètre obtenu
de la façon indiquée ci-dessus. |
En général, la meilleure buse se situera tout à côté de
cette dimension. |
A partir de ces données, chercher, sur la route, la plus
petite buse donnant la vitesse maximum du véhicule. |
NOTA. - Les buses diffèrent suivant le type et le
diamètre des carburateurs. Se référer aux numéros de fabrication
indiqués sur nos fiches techniques-nomenclatures.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4
- DESCRIPTION > 4
b - Tube d'émulsion |
|
|
<< |
|
>> |
|
Bien que cette pièce soit, effectivement, une pièce de
réglage, son action est minime et il est difficile de faire des
recommandations particulières sur le choix d'un tube d'émulsion.
|
Utiliser le tube d'émulsion indiqué sur les cahiers de
réglage et fiches techniques SOLEX ou, sans indication, un tube
d'émulsion standard. |
On ne doit guère changer le tube d'émulsion d'origine que
si l'on cherche à supprimer des défauts secondaires souvent difficiles à
trouver (petites reprises progressives imparfaites, etc...). Quelques
directives générales peuvent seules être données. |
Si la petite reprise progressive est marquée par un
'à-coup', c'est très souvent parce qu'il y a un excès d'essence qui peut
être dû soit à la pompe de reprise, soit au système de giclage. Si la
pompe de reprise est éliminée (cas d'un carburateur qui n'en comporte
pas), on a intérêt à utiliser un tube d'émulsion avec de gros trous à la
partie supérieure et, éventuellement, bouché à la partie inférieure par
une goupille. Les tubes d'émulsion courts sont à employer dans les
carburateurs alimentant un ou deux cylindres. D'ailleurs, les
carburateurs de course sont déjà équipés de tels tubes d'émulsion. |
(Pour les spécifications des tubes d'émulsion, se
reporter à la nomenclature n°602).
|
|
|
|
|
|
|
4 -
DESCRIPTION > 4
b - SCHÉMA DES DIFFÉRENTS MONTAGES DE GICLEUR |
|
|
<< |
|
>> |
|
Suivant les types, les carburateurs SOLEX comportent
différents montages de giclage mais dont le principe de fonctionnement
est le même. |
MONTAGE 12 (Fig. 13)
|
Pour carburateurs horizontaux, verticaux et inversés. |
Dans ce dispositif, le gicleur principal (G) et le
tube d'émulsion constituent un organe unique caractérisé par deux
numéros : le premier indique le débit du trou calibré, le second,
purement conventionnel, indique la disposition percés latéralement
et réglant l'automaticité du mélange, l'air nécessaire à l'émulsion
étant calibré par les trous latéraux du chapeau de gicleur (A).
|
Sauf indications spéciales, on sera certain d'obtenir
les meilleurs résultats avec les gicleurs G x 51 dont l'émulsion
correspond approximativement à un ajutage de 230.
|
L'ordre de classement des émulsions des gicleurs de
ce modèle est le suivant : |
57 - 51 - 56 - 52 - 58 - 53 - 54 - 59.
|
Si, par exemple, on utilise un trou de gicleur de 120
avec toutes les émulsions ci-dessus, l'appauvrissement sera
croissant de l'émulsion 57 à l'émulsion 51, puis à l'émulsion 56,
etc. |
MONTAGE 14 (Fig. 14)
|
Pour les carburateurs verticaux. |
Même disposition que pour le montage 12, mais le
gicleur principal (Gg) est indépendant du tube d'émulsion (s) et
accessible de l'extérieur sans démontage d'aucune autre pièce.
|
Les tubes d'émulsion (s) comportent les mêmes
perçages que les G montage 12. Pour les différencier, la marque
conventionnelle est suivie d'un zéro (Ex. : 510, 520, etc...).
|
|
|
|
|
MONTAGE 12 |
|
Fig.
13 |
|
MONTAGE 14 |
|
Fig.
14 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4 -
DESCRIPTION > 4
b - SCHÉMA DES DIFFÉRENTS MONTAGES DE GICLEUR |
|
|
<< |
|
>> |
|
|
Suivant les
types, les carburateurs SOLEX comportent différents montages de giclage
mais
dont le principe de fonctionnement est le même. |
MONTAGE 12 (Fig. 13)
|
Pour carburateurs horizontaux, verticaux et inversés. |
Dans ce dispositif, le gicleur principal (G) et le
tube d'émulsion constituent un organe unique caractérisé par deux
numéros : le premier indique le débit du trou calibré, le second,
purement conventionnel, indique la disposition percés latéralement
et réglant l'automaticité du mélange, l'air nécessaire à l'émulsion
étant calibré par les trous latéraux du chapeau de gicleur (A).
|
Sauf indications spéciales, on sera certain d'obtenir
les meilleurs résultats avec les gicleurs G x 51 dont l'émulsion
correspond approximativement à un ajutage de 230.
|
L'ordre de classement des émulsions des gicleurs de
ce modèle est le suivant : |
57 - 51 - 56 - 52 - 58 - 53 - 54 - 59.
|
Si, par exemple, on utilise un trou de gicleur de 120
avec toutes les émulsions ci-dessus, l'appauvrissement sera
croissant de l'émulsion 57 à l'émulsion 51, puis à l'émulsion 56,
etc. |
MONTAGE 14 (Fig. 14)
|
Pour les carburateurs verticaux. |
Même disposition que pour le montage 12, mais le
gicleur principal (Gg) est indépendant du tube d'émulsion (s) et
accessible de l'extérieur sans démontage d'aucune autre pièce.
|
Les tubes d'émulsion (s) comportent les mêmes
perçages que les G montage 12. Pour les différencier, la marque
conventionnelle est suivie d'un zéro (Ex. : 510, 520, etc...).
|
|
|
|
|
MONTAGE 12 |
|
Fig.
13 |
|
MONTAGE 14 |
|
Fig.
14 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4 -
DESCRIPTION > 3 - RALENTI : BY-PASS
|
|
|
<< |
|
>> |
|
|
Il est rappelé que la position des trous de by-pass
conditionne en général la qualité de la progression, c'est-à-dire du
passage du ralenti à la marche normale du moteur. |
La position du ou des trous de by-pass peut être
différente d'un type de moteur à un autre. Tout carburateur neuf peut
donc ne pas convenir à tel ou tel moteur du fait de la position du ou
des trous de by-pass.
|
|
|
|
Fig. 7 Fig.
8 |
|
Lorsqu'une difficultése présente dans la progression et que l'on
constate un trou lors de la reprise lente, essayer d'immobiliser le
papillon sur la position de ce trou en agissant, par exemple, sur la vis
de réglage du ralenti (Z), puis démonter le carburateur et voir où se
trouve la tranche du papillon par rapport au trou de by-pass. |
En général, le trou à la reprise se produit : |
- ou bien lorsque le papillon a dépassé le trou de
by-pass et que le gicleur principal n'est pas encore amorcé(fig. 7), |
- ou bien, au contraire, lorsque le papillon n'a pas
encore atteint le trou de by-pass (fig. 8). |
Nous donnons ci-après la possibilité de rapprocher ou
d'éloigner le trou de by-pass de la tranche du papillon. |
Si l'on veut que le trou de by-pass ne passe en aval du
papillon que pour une ouverture plus grande du papillon, il suffit de
percer un trou dans le papillon, ce qui permet de refermer celui-ci un
peu plus lorsque le moteur tourne au ralenti (fig. 9). Ceci permet de
remédier au premier cas indiqué ci-dessus.
|
|
|
|
|
Au contraire, pour rapprocher le trou de by-pass de la
tranche du papillon, c'est-à-dire pour que ce trou de by-pass se trouve
en aval du papillon pour une plus petite ouverture, il faut donner un
coup de lime sur la tranche du papillon (fig. 10). Ceci permet de
remédier au deuxième cas indiqué ci-contre.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4 - DESCRIPTION > 4
b - MONTAGE TYPE IDS
|
|
|
<< |
|
>> |
|
|
|
MONTAGE
TYPE IDS (fig. 18)
|
Ce système est utilisé dans différents type de
carburateurs inversés. |
Le tube d'émulsion (s) percé de trous latéraux est
emmanché une fois pour toutes dans le puits de giclage dont la
partie supérieure communique avec un bec qui débouche dans la buse
(K). |
Le puits est alimenté en essence par le gicleur
principal (Gg), vissé à la partie inférieur de la cuve. |
L'ajutage (a) est monté en dérivation en regard d'une
canalisation aboutissant dans le haut du puits de giclage. |
L'extrémité supérieure du puits est rebouchée par une
goupille percée, dans certains cas, d'un trou calibré pour éviter
les risques de siphonnage du combustible par le bec.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5 -
POMPE DE REPRISE
|
|
|
<< |
|
>> |
|
|
|
Les pompes de reprise sont souvent nécessaires pour
l'accélération et d'autant plus utiles que les tuyauteries d'admission
sont plus longues. Pour les voitures de course, sur lesquelles les
tuyauteries d'admission sont extrêmement courtes, on a fréquemment
constaté que la pompe pouvait être supprimée sans nuire à la qualité de
la reprise. |
La pompe de reprise SOLEX à membrane peut être commandée
soit par la variation de la dépression dans la tubulure d'admission
(pompe pneumatique, fig. 19), soit mécaniquement (fig. 20) par le moyen
d'une biellette reliée à l'axe de papillon des gaz du carburateur. |
Sur toutes les pompes de reprise des carburateurs SOLEX,
on peut régler le volume injecté et la durée d'injection. La durée
d'injection se règle par la dimension du gicleur de pompe (Gp). Il est
évident que, plus celui-ci est petit, plus l'essence met de temps à
passer de la pompe dans la tuyauterie. Le gicleur de pompe (Gp) est, en
moyenne, d'un diamètre égal au tiers de celui du gicleur principal, mais
sans qu'il puisse en pratique être plus petit que 35.
|
|
|
|
Légende
|
|
C1 |
Siège de bille. |
Gp |
Gicleur de pompe |
H |
Clapet de pompe |
M |
Membranes de pompe |
r |
Ressort |
|
FIG. 19
: Pompe à membrane à commande pneumatique |
|
|
|
|
Légende
|
|
C1 |
Siège de bille |
i |
Injecteur |
Gp |
Gicleur de pompe |
I |
Levier de pompe |
M |
Membranes de pompe |
|
Fig. 20
Pompe à membrane à commande mécanique Type 2 (standard) |
|
|
|
|
De toute façon, le diamètre de ce gicleur varie
notablement avec les types de moteurs, surtout dans le cas des pompes de
reprise spéciales, type 3 et 4, dont il sera fait mention plus loin. |
Le volume injecté se règle pour les pompes à commande
mécanique par la longueur utile de la tringle de pompe dont l'extrémité
filetée est munie d'un écrou de réglage. Pour les pompes pneumatiques,
le volume est déterminé par la position d'un clapet (H) sur l'axe des
membranes.
|
|
|
|
|
|
Fig. 21
Pompe type 3 (enrichisseur)
|
Fig. 22
Pompe type 4 (appauvrisseur)
|
|
|
|
Les pompes de reprise, commandées par l'axe de papillon,
se font en différents modèles suivant les types de carburateurs et sont
caractérisées par les chiffres ci-après : |
5 = pompe à capacité réduite pour carburateur de 32
(entr'axe des vis de fixation 27 mm). |
7 = pompe à capacité 'normale' pour carburateur de
32 (entr'axe des vis de fixation 27 mm) |
8 = pompe pour carburateurs de 35, 40 et 46 mm (entr'axe
des vis de fixation 35 mm) |
9 = pompe pour carburateur de 30 mm à double-corps
(entr'axe des vis de fixation 35 mm) |
Enfin, des dispositifs enrichisseurs ou
appauvrisseurs de pleine charge peuvent être combinés avec les
pompes et sont repérés de la façon suivante : |
- ou bien la pompe ne comporte aucun de ces
dispositifs et le chiffre caractéristique
du modèle est suivi du chiffre 2 (pompes 52, 72, 82, 92) (fig.
20). |
- ou bien la pompe comporte un dispositif
enrichisseur de pleine charge, et le chiffre
caractéristique est suivi du chiffre 3 (53, 73, 83, 93) (fig.
21). |
- enfin, si la pompe comporte un dispositif
appauvrisseur de pleine charge, le chiffre
caractéristique est suivi du chiffre 4 (54, 74, 84, 94) (fig.
22) |
Les pompes type 2 sont, en principe, recommandées
pour les carburateurs alimentant 4 cylindres sur voitures de
tourisme. |
Les pompes type 3 comportant un dispositif
enrichisseur sont spécialement recommandées pour les carburateurs
alimentant 4 cylindres sur moteurs sport et pour tous carburateurs
alimentant 6 cylindres, 8 cylindres ou un compresseur.
|
Les pompes type 4, avec dispositif appauvrisseur,
sont, en général, recommandées pour les carburateurs alimentant
seulement 1, 2 ou 3 cylindres.
|
|
NOTA. - Certains carburateurs sont prévus avec pompe à
deux gicleurs (gicleur de pompe Gp et gicleur d'utilisation Gu).
|
Le gicleur d'utilisation (Gu) n'est à prévoir que dans le
cas où la qualité de la reprise impose l'emploi d'un gicleur de pompe
(Gp) relativement important, pouvant entraîner un appauvrissement
excessif en utilisation. |
Dans ce cas, se référer à la notice n°49 (réglage des
carburateurs avec pompe à deux gicleurs). |
Si aucune indication n'est donnée dans nos cahiers de
réglage, monter un gicleur d'utilisation non percé (Gu plein).
|
|
|
|
|
|
|
2 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
6 - CORRECTEUR
COMPLÉMENTAIRE DE RICHESSE
|
|
|
<< |
|
>> |
|
|
Certains carburateurs - avec ou sans pompe de
reprise - comportent un dispositif complémentaire destiné à corriger
le dosage du mélange air-essence dans des conditions données de
fonctionnement des moteurs considérés, cette correction ne pouvant
être obtenue en agissant uniquement sur le réglage des appareils. |
Il existe plusieurs modèles de correcteurs
complémentaires de richesse qui agissent soit sur l'air, soit sur
l'essence à savoir : |
a -
Enrichisseur de puissance ou de pleine charge (action sur l'air
d'émulsion)
|
Ce dispositif (fig. 23), constitué par un clapet
d'air à piston (C) faisant partie intégrante du dessus de cuve du
carburateur permet de marcher avec un dosage de richesse réduite
lorsque le papillon des gaz n'est que partiellement ouvert et avec
un dosage de richesse normale, nécessaire au fonctionnement correct
du moteur aux puissances maxima lorsque le papillon est ouvert en
grand. |
|
|
b - Enrichisseur de puissance
ou de pleine charge (action sur l'essence)
|
|
Même rôle que Fig. 24 mais ce dispositif constitué
par un clapet à membrane (C) monté sur la cuve du carburateur débite
sous l'effet de la dépression dans le système de giclage principal,
lorsque la dépression dans la tubulure tombe en dessous d'une
certaine valeur. |
c - Econostat (action sur l'essence)
|
Ce dispositif (fig. 25) est essentiellement constitué
par un tube injecteur (E) qui s'alimente en essence directement dans
la cuve à niveau constant du carburateur et débouche dans l'entrée
d'air principale de l'appareil. Il fonctionne sous l'effet de la
dépression créée par le débit d'air, lorsque celui-ci a atteint une
certaine valeur et n'intervient qu'aux régimes élevées du moteur. |
L'Econostat permet de conserver aux régimes élevés un
dosage de richesse normale tout en assurant aux pleines charges du
moteur, aux régimes réduits, un dosage minimum. |
|
|
|
A noter, d'une part, qu'on ne peut adapter l'un
quelconque des dispositifs précités à un carburateur qui ne le comporte
pas d'origine et, d'autre part, que les carburateurs avec enrichisseur
de puissance ou avec Econostat doivent être exclusivement réservés aux
moteurs pour lesquels ils ont été construits et
réglés.
|
|
|
|
|
|
|
5 - RÉGLAGE du CARBURATEUR
|
|
|
<< |
|
>> |
|
Il faut distinguer les cas où un corps de carburateur
alimente soit un, deux ou trois cylindres, soit quatre cylindres
ordinaires, soit quatre cylindres de sport, six cylindres, huit
cylindres ou un compresseur. |
Voir tableau ci-dessous et, suivant le cas, se reporter
aux différents paragraphes indiqués du présent chapitre.
|
Élément de réglage
(Buse et gicleurs) |
Nombre de cylindres alimentés par corps de carburateur. |
1, 2, 3
cylindres |
4 cylindres
moteur
tourisme |
4 cyl. (sport)
6, 8 cylindres
1 compresseur |
Voir au CHAPITRE 5 |
Paragraphe 3 |
Paragraphe 1 |
Paragraphe 2 |
Types de pompes |
4 |
2 |
3 |
Tube injecteur |
bas |
haut |
bas |
|
1
- Le corps du carburateur alimente 4 cylindres sur moteur de tourisme. |
Dans ce cas, il faut opérer de la façon suivante : |
Tout d'abord, chercher la buse qui donne la meilleure
puissance (ne pas la choisir trop grande, mais de préférence, un peu
trop petite). |
Pendant ces essais, utiliser un gicleur principal (Gg)
sensiblement supérieur à celui qui a été trouvé par le calcul, mais
conserver l'ajutage (a) théorique correspondant au gicleur calculé, de
façon à être certain de ne pas manquer de puissance par pauvreté du
mélange. |
Quand la buse a été déterminée, diminuer le Gg sans
toucher au (a), jusqu'à ce que la voiture ne fasse plus la puissance
primitivement trouvée. |
Rétablir alors le plus petit gicleur Gg qui donne la
puissance. On obtient ainsi un premier point correct A de la courbe
caractéristique de fonctionnement figuré sur la courbe 3 (fig. 26). |
Cependant, le réglage ainsi déterminé n'est peut-être pas
bon à toutes les allures et, en particulier, à charge réduite, la courbe
caractéristique peut-être la courbe désignée sur le graphique 3 par 'Gg'
et 'a' quelconques. |
Supposons que cette courbe ne donne pas, en charge
réduite, la meilleure consommation possible. Pour s'en rendre compte, il
suffit de se placer en un point du fonctionnement normal, B par exemple,
correspondant à une vitesse de la voiture à 75 % de la vitesse maximum. |
Si l'on dispose d'un banc d'essai, se placer au même
régime et à une puissance développée sensiblement égale à la moitié de
la puissance maximum du moteur. |
A cette vitesse, changer le Gg précédemment déterminé et
essayer d'utiliser un Gg plus petit sans toucher à l'ajutage (a). |
Si la voiture continue à fonctionner convenablement,
diminuer le Gg jusqu'à ce que l'on observe des troubles dans le
fonctionnement (marche instable, quelquefois retours au carburateur,
sensation de manque de puissance). Conserver alors le gicleur qui donne
cette consommation minimum à 75 % du régime maximum, ce qui place le
régime de fonctionnement en B¹, sur une courbe parallèle à la première
courbe indiquée (on a vu qu'un changement de gicleur principal déplaçait
la courbe de consommation parallèlement à elle-même). Mais le point A
s'est déplacé en A¹, correspondant à un mélange trop pauvre pour la
marche à pleins gaz. On rétablira la richesse à pleins gaz en utilisant
un ajutage d'automaticité (a) plus petit que celui qui a été monté pour
les essais. Le point A¹ remontera en A et le point B¹ remontera en B² de
façon à obtenir la courbe de fonctionnement en trait plein indiquée sur
la courbe 3 (fig. 26). |
Si, au départ, on avait constaté le phénomène inverse,
c'est-à-dire que la marche à charge réduite était trop pauvre, il eût
fallu opérer de façon inverse, c'est-à-dire commencer par augmenter le
gicleur Gg jusqu'à obtenir une marche correcte à charge réduite, puis
augmenter l'ajutage (a) pour rétablir la richesse du mélange aux pleins
gaz. |
Des moteurs peuvent nécessiter pour la reprise l'emploi
d'une pompe de reprise. Comme les carburateurs SOLEX donnent, pour les
moteurs 4 cylindres tourisme un mélange convenable aussi bien à plein
gaz qu'en marche réduite, on doit utiliser une pompe de reprise simple,
ne comportant aucun dispositif accessoire pour corriger la richesse du
mélange. |
C'est pourquoi il y a lieu d'utiliser les pompes type 2
avec un tube injecteur haut, de façon que son orifice de sortie soit peu
soumis à la dépression et que le débit de carburant passant par cet
orifice sous l'effet de la dépression soit nul ou négligeable. |
2 - Le corps de carburateur alimente un moteur 4
cylindres 'Sport', 6 cylindres,
8 cylindres ou un compresseur. |
Dans ce cas, on
ne peut pas opérer comme précédemment, le moteur demandant une grosse
différence de richesse entre les régimes de pleine charge et les régimes
de charge réduite (fig. 26, courbe 4). Il faut donc opérer de la façon
suivante :
|
Courbes de consommation d'une voiture en palier |
|
FIG. 26
|
Commencer par chercher la buse, comme indiqué au
chapitre 1, puis se placer tout de suite en charge réduite à 75 % du
régime maximum. |
Chercher en ce point un Gg et un 'a' donnant une marche
correcte avec le minimum de consommation. |
Utiliser obligatoirement une pompe de reprise du type 3
(avec enrichisseur à fond) qui permet, lorsque le papillon est près de
sa pleine ouverture, d'ouvrir un circuit d'essence supplémentaire.
|
Utiliser obligatoirement, en ce cas, un tube injecteur
bas. |
Faire l'essai de la voiture à la vitesse maximum et
chercher à atteindre cette vitesse en recourant au plus petit gicleur de
pompe (Gp) possible. |
Sans l'appoint de l'essence débitée par le tube injecteur
bas et calibrée par le gicleur de pompe, il n'est pas possible
d'atteindre la vitesse maximum. On ne pourra l'obtenir qu'après avoir
déterminé judicieusement la bonne dimension de ce gicleur. |
S'assurer, ensuite, que le gicleur en question permet les
reprises dans toutes les conditions. |
Il est rappelé qu'on peut agir sur la quantité d'essence
injectée. (voir chapitre 4) |
3 - Le
corps de carburateur alimente 1, 2 ou 3 cylindres. |
C'est le cas général lorsqu'il s'agit de moteurs sport ou
de compétition et que l'on dispose de plusieurs carburateurs par moteur. |
Dans ce cas, il se produit l'inverse du paragraphe 2,
c'est-à-dire que, en général, la richesse du mélange déterminée pour la
pleine charge est trop faible pour la marche en charge réduite (courbe 5
- fig. 27) et le réglage s'effectuera alors en utilisant, en principe,
une pompe type 4 (avec appauvrisseur à fond) et un tube injecteur bas. |
Effectuer le réglage comme au § 1, mais avec un gicleur
de pompe (Gp) non percé. |
|
Établir, de préférence, un réglage avec Gg et 'a' petits.
Puis, faire rouler la voiture à 75 % de sa vitesse maximum (point B de
la courbe 5, fig. 27). Si le mélange est top pauvre, remplacer le
gicleur de pompe (Gp) non percé par un Gp de la dimension nécessaire
pour rétablir (toujours à 75 % de la vitesse maximum) une marche
normale.
|
|
Si au contraire, la marche est correcte, laisser le
réglage tel qu'il a été trouvé et remonter une pompe type 2 avec
tube injecteur haut qui assurera la reprise sans correction de la
richesse. |
Souvent, on peut utiliser un dispositif de
carburation qui permet d'obtenir une courbe correcte sans avoir
recours à l'utilisation d'une pompe type 4, avec appauvrisseur à
fond.
Cela est particulièrement utile quand il s'agit de carburateurs très
simples ou quand la pompe de reprise est nuisible. Dans ce cas, on
utilise la disposition dite 'en bijet', c'est-à-dire que le gicleur
de ralenti prélève son essence en amont du gicleur principal au lieu
de la prélever en aval.
Cette disposition procure approximativement, les mêmes résultats que
la pompe type 4, mais donne moins de possibilités de réglage,
puisque l'on reste tributaire du réglage du ralenti proprement dit. |
Seuls,
quelques types de carburateurs et, en particulier, les carburateurs
de course, comportent
cette disposition en bijet. |
|
|
|
|
|
|
|
|
6 -
CORRECTEUR ALTIMÉTRIQUE
|
|
|
<< |
|
>> |
|
|
Pour la carburation des moteurs des voitures automobiles
aux altitudes élevées, c'est-à-dire jusqu'à 4 000 m, il est possible,
sur la majorité des carburateurs SOLEX, de monter le correcteur
altimétrique automatique SOLEX. |
La richesse du mélange, qui augmente avec l'altitude du
fait de la raréfaction de l'air, se trouve automatiquement rétablie, en
freinant le débit du gicleur d'essence (Gg) au moyen d'une aiguille
commandée par une capsule manométrique (Fig. 28).
|
|
|
|
|
|
Le correcteur se monte à la place du
porte-gicleur principal.
Son réglage est effectué en usine en fonction du gicleur dont il
est muni.
Il y a donc lieu de ne modifier en aucun cas ce réglage et de
maintenir le gicleur d'alimentation (Gg) du diamètre pour lequel
le correcteur a été initialement réglé.
En passant commande d'un correcteur altimétrique, indiquer
toujours avec le type exact du carburateur le numéro
du gicleur principal qu'il doit remplacer.
|
|
|
FIG. 28 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7
- COMMANDE d'AVANCE à DÉPRESSION |
|
|
<< |
|
>> |
|
Sur la plupart des carburateurs SOLEX, il est prévu une
prise d'avance à dépression qui ne peut être utilisée que si l'allumeur
comporte une avance centrifuge et un correcteur d'avance à dépression. Dans
cette prise est généralement emmanché un tube rebouché par une vis qu'il
importe d'enlever lors du branchement du tuyau flexible aboutissant au
dispositif de correction d'avancer à dépression de l'allumeur. |
|
|
|
|
|
|
8 -
CARBURATEUR - RÉGULATEUR
|
|
|
<< |
|
>> |
|
|
Le carburateur-régulateur SOLEX se différencie d'un
carburateur SOLEX normal par le montage spécial du papillon réglant
l'admission des gaz au moteur. Ce papillon est en même temps
papillon-régulateur. Sa forme est telle que les gaz, en traversant le
carburateur pour aller au moteur exercent sur lui une poussée qui a
toujours tendance à le fermer. Mais, comme on peut le voir sur la figure
29 ci-dessous, un ressort exerce une traction en sens inverse. Le
papillon est donc soumis à deux forces antagonistes. Lorsque le régime
du moteur est tel que la poussées des gaz dans le sens de la fermeture
égale la traction du ressort dans le sens de l'ouverture le papillon, en
équilibre, s'immobilise. Ainsi, lorsque le conducteur appuie à fond sur
l'accélérateur, le papillon ne peut pas dépasser cette position
d'équilibre. Si l'on désire abaisser ou élever la vitesse maximum
tolérée du véhicule, on devra changer la position d'équilibre du
papillon en modifiant la tension initiale du ressort à l'aide des écrous
de réglage.
|
|
|
|
|
|
|
Légende
des pièces régulateur |
1 |
Papillon régulateur |
2 |
Corps du carburateur |
3 |
Ressort de régulateur |
4 |
Barrette de ressort |
5 |
Manchon de ressort |
6 |
Écrou de tension |
7 |
Gaine de ressort |
8 |
Chapeau de régulateur |
9 |
Joue d'immobilisation des
pièces de réglage |
|
|
|
Fig. 29. - Coupe du carburateur-r�gulateur |
|
Si le conducteur maintient l'accélérateur à fond, dès que
le véhicule abordera une côte, la poussée des gaz faiblira et le
papillon s'ouvrira davantage. En descente, au contraire, la fermeture
sera plus accentuée. Au début d'une reprise, le papillon sera grand
ouvert et reprendra ensuite progressivement sa position d'équilibre, dès
que le régime du moteur sera suffisant. |
D'après le schéma ci-contre (fig. 29), on voit que le
papillon est monté libre sur son axe grâce à un roulement à aiguilles,
ce qui lui donne la sensibilité nécessaire. Les écrous de réglage de
tension du ressort sont couverts par un chapeau dont les vis de fixation
sont plombées. On dispose ainsi d'une inviolabilité totale car
les truquages, tels que le blocage du papillon, sont impossibles, sinon
le moteur ne peut plus fonctionner. |
Le carburateur-régulateur SOLEX trouve son
utilisation dans tous les cas où l'on veut que le conducteur ne puisse
dépasser la vitesse limite de sécurité et de longue utilisation du
véhicule. |
Ce sera le cas pour toutes les exploitations effectuant
le transport des voyageurs ou des marchandises et pour tous les
véhicules servant à la livraison, aux petits transports ou à la
représentation : camionnettes, fourgons, commerciales. |
Pour le montage, ainsi que pour la mise au point de la
carburation (départ à froid, ralenti, marche normale), suivre les
instructions données pour les carburateurs de série normale. |
Pour le régulateur, se reporter à la notice 17
(description, fonctionnement et réglage).
|
NOTA. - Les éléments de réglage
du régulateur étant particuliers à chaque type de moteur, les
carburateurs à régulateur SOLEX sont toujours livrés réglés et plombés
pour les moteurs auxquels ils sont destinés.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
9 -
INCIDENTS DE FONCTIONNEMENT
|
|
|
<< |
|
>> |
|
|
|
Il n'y a jamais à redouter d'insuccès définitif avec le
carburateur SOLEX. Il ne peut que se produire des erreurs de montage ou
de réglage. Dans ce chapitre, on trouvera énumérées quelques causes
d'incidents pouvant provenir du carburateur et surtout d'autres organes
dont les défaillances peuvent faire croire à un mauvais fonctionnement
du carburateur. |
Il faut toujours se rappeler que l'esprit de méthode doit
présider à la recherche des incidents. |
Il n'y a jamais à redouter d'insuccès définitif avec le
carburateur SOLEX. Il ne peut que se produire des erreurs de montage ou
de réglage. Dans ce chapitre, on trouvera énumérées quelques causes
d'incidents pouvant provenir du carburateur et surtout d'autres organes
dont les défaillances peuvent faire croire à un mauvais fonctionnement
du carburateur. |
Il faut éviter de faire des changements simultanés qui
auraient pour résultat de laisser dans l'incertitude quant à la cause du
défaut constaté. |
FUITES |
|
Canalisations :
tuyauterie percée ou dessoudée. Robinet non étanche. Joint de filtre
desserré ou défectueux. |
Niveau trop haut :
Pointeau défectueux, usagé ou de trop gros diamètre. Impuretés empêchant
la fermeture du pointeau. Flotteur percé ou trop lourd. Flotteur qui
coince. Porte-gicleur desserré. Tous les joints du carburateur, mal
serrés ou défectueux. Essence trop légère.
Puissance de pompe trop forte. |
DÉPART
A FROID (difficile ou impossible) |
|
Carburateur :
Pas d'essence. Pompe désamorcée. Qualité de l'essence. Entrées d'air
additionnel (axe de papillon, joint de bride). Mauvais réglage. Mauvais
montage. Remontage défectueux de la glace du starter. Mauvais réglage du
starter. Pointeau coincé. Cuve vide par évaporation d'essence. |
Allumage :
Tout le circuit d'allumage. Batterie déchargée. Magnéto ou allumeur en
mauvais état. Manque d'avance. Bougies défectueuses ou encrassées.
Bougies mal réglées (4/10 magnéto, 6 à 7/10 allumage batterie).
Condensation d'eau sur les bougies (intérieurement et
extérieurement).Vis platinées détériorées ou mal réglées (écartement
4/10 mm). |
Moteur :
Doit réaliser une dépression maximum, sinon : a) Étanchéité défectueuse
(tubulure mal serrée). Jeu dans les guides de soupapes. Soupapes
coincées, cassées. Bougies, segments défectueux. Montage des appareils
branchés sur la tubulure d'admission. b) Vitesse d'entraînement du
démarreur insuffisante : Batterie défectueuse. Démarreur défectueux.
Qualité et viscosité de l'huile (prépondérant). Graisse trop
épaisse dans les transmissions. Moteur dur, neuf ou révisé. Tuyauterie
d'essence bouchée ou écrasée. |
DÉPART
A CHAUD (difficile ou impossible) |
|
Mauvaise arrivée d'essence (exhausteur désamorcé). Pompe
désamorcée (tampons de vapeur ou vapor-lock). Gicleur de ralenti trop
petit, bouché. Ralenti réglé trop lent, trop pauvre. Ébullition
d'essence dans la cuve. Tubulure noyée (avec carburateur inversé, partir
papillon grand ouvert). Allumage défectueux. Soupapes grillées ou
déformées, ressorts cassés. |
MAUVAIS RALENTI |
|
Réglage incorrect du carburateur. Inégalités de
compressions (soupapes). Entrées d'air additionnel (voir départ à
froid difficile). Allumage défectueux. Écartement irrégulier
des pointes de bougies. Bougies non appropriées (trop froides).
Remontées d'huile. |
MAUVAISES REPRISES |
|
Carburateur :
En général, manque d'essence. Mauvais réglage : buse trop
grande ; gicleur trop petit ; automaticité insuffisante. Tringlerie mal
montée qui accroche. Entrées d'air additionnel (voir départ à froid
difficile). Réchauffage insuffisant. Refroidissement trop fort.
|
|
Moteur :
Neuf ou trop serré. Manque de compression. Bougies défectueuses. Avance
mal réglée. Avance automatique irrégulière. Bobine trop chaude.
Ébullition de l'essence. |
VITESSE INSUFFISANTE |
|
Carburateur :
En général, sections trop petites. Mauvais réglage : buse
trop petite ; gicleur insuffisant ; automaticité trop grande. Impuretés
dans l'essence. Papillon n'ouvrant pas à fond. Manque d'essence par
ébullition dans la tuyauterie. Pression de pompe insuffisante. Débit
d'exhausteur insuffisant. Pointeau trop petit. Réchauffage trop fort (en
été). |
Moteur et châssis :
En général, tous les frottements anormaux ou défectuosités de
fonctionnement. Manque de compression. Moteur trop serré. Mauvais
refroidissement. Manque d'avance, avance automatique qui coince. Bougies
non appropriées ou défectueuses. Pot d'échappement obstrué. Freins qui
serrent. Défaut de parallélisme. Huile trop épaisse. |
PUISSANCE EN COTE INSUFFISANTE |
|
Mauvais réglage : buse trop grande ou trop petite ;
gicleur trop petit. Manque d'avance initiale. Réchauffage insuffisant.
Exhausteur désamorcé (dans une longue côte). Réglage non approprié au
carburant. (Voir les incidents concernant les reprises et la
vitesse). |
MOTEUR
QUI CHAUFFE |
|
Carburateur :
Mal réglé, trop riche ou trop pauvre. |
Moteur :
Neuf ou révisé. Mauvais refroidissement. Radiateur entartré. Manque
d'eau. Huile défectueuse. Graissage insuffisant. Manque d'essence. Pot
d'échappement obstrué. |
MOTEUR
QUI CLIQUETTE |
|
Carburateur :
Réglage trop pauvre. Carburant non approprié au taux de compression
(carburant détonnant ; faire essai avec supercarburant). Excès de
calamine (très important). |
Allumage :
Excès d'avance. Courbe d'avance incorrecte. |
CARBURATION TROP RICHE |
|
Produite par :
Mauvais réglage. Gicleur trop grand. Gicleur alésé ou déformé. Gicleur
de contrefaçon. Chapeau de gicleur desserré. Starter en circuit ou
insuffisamment fermé. Niveau trop haut (voir fuites). Exhausteur
débitant directement dans la tubulure d'admission. Pompe à essence,
pression exagérée. Filtre à air mal monté ou colmaté.
|
Se reconnaît à :
La teinte des porcelaines de bougies (noire après un 'plein gaz').
Fumées noires à l'échappement, odeur d'essence. Le moteur galope. Le
moteur chauffe. Baisse de puissance. |
CARBURATION TROP PAUVRE |
|
Produite par :
Mauvais réglage. Entrées d'air additionnel (voir départ à froid
difficile). Gicleur insuffisant ou ajutage d'automaticité trop gros.
Gicleurs de contrefaçon. Canalisations obstruées. Economiseurs-appauvrisseurs. |
Se reconnaît à :
La teinte des bougies (blanche après un 'plein gaz'). Le moteur
cliquette. Retours au carburateur. Le moteur chauffe. Rendement
défectueux. Déformation des soupapes. |
RETOURS AU CARBURATEUR |
|
Joint de culasse claqué. Carburation trop pauvre.
Auto-allumage : bougies trop chaudes ; calamine. Allumage défectueux.
Bougies cassées ou défectueuses. Soupapes cassées ou grippées (ressorts
cassés). Bougies trop froides. |
EXPLOSIONS A L'ÉCHAPPEMENT |
|
Ralenti trop pauvre. - Soupapes qui accrochent. -
Soupapes réglées trop juste. - Entrée d'air dans l'échappement (pot
d'échappement perforé). - Bougies défectueuses. |
EXCÈS
DE CONSOMMATION |
|
La consommation dépend des facteurs principaux suivants :
poids du véhicule, régime du moteur et vitesse moyenne, carburation,
état ou réglage des organes mécaniques, genre d'utilisation,
circonstances atmosphériques et carburant utilisé. |
Avant de juger la consommation d'une voiture, il est
indispensable de procéder à un essai de consommation rigoureux. Cette
opération est délicate parce que sujette à des erreurs d'appréciation et
de lecture. |
Afin d'obtenir un résultat précis, on observera les trois
points suivants : |
1°
|
Disposer sur la voiture un petit réservoir
auxiliaire directement relié au carburateur et suffisamment haut
pour l'alimenter par gravité ; |
2° |
Remplir ce réservoir à l'aide d'une éprouvette
graduée, en verre, permettant de connaître exactement la quantité
d'essence versée. Utiliser cette éprouvette pour mesurer la
quantité d'essence qui reste après l'essai ; |
3°
|
Faire l'essai sur un parcours d'une longueur
exactement connue, ayant au moins 25 kilomètres et comportant
quelques-unes des difficultés rencontrées habituellement sur la
route. |
|
A défaut de bidon auxiliaire, mettre la voiture sur un
plan horizontal, remplir le réservoir jusqu'au bord, parcourir une
centaine de kilomètres et remplir à nouveau le réservoir avec une
éprouvette. La consommation sera donnée par la quantité d'essence versée
pour remplir à nouveau le réservoir. |
Si le résultat obtenu indique un excès de consommation,
on étudiera méthodiquement l'un après l'autre tous les facteurs de
consommation énumérés ci-après : |
Carburateur :
Fuites de carburant : joints en mauvais état. Flotteur percé, ou qui
coince ou trop lourd (après changement de carburant). Pointeau sale, ou
détérioré, ou trop gros (dans le cas d'une alimentation par pompe).
Carburateur : Usure de l'axe de papillon. Montage défectueux. Réglage :
réglage incorrect, ou trop riche ou trop pauvre. Emploi de gicleurs
alésés ou déformés. Emploi de gicleurs de contrefaçon. Porte-gicleur ou
chapeau de gicleur desserré. |
Starter :
Vérifier que la fermeture est complète lorsque la tirette de commande
est repoussée à fond. |
Réchauffage :
insuffisant. |
Filtre à air :
mal monté de diamètre insuffisant ou colmaté. |
Allumage :
réglage incorrect de l'avance (retard ou excès d'avance). Bougies
défectueuses ou ne convenant pas au moteur (trop froides ou trop
chaudes). Mauvais réglage ou décalage du distributeur. Et, en général,
tout ce qui peut agir sur la qualité de l'étincelle. |
Moteur :
Moteur neuf ou récemment révise, non rodé, ou trop serré. Compression
insuffisantes. Jeu ou mauvais réglage de la distribution. Soupapes
détériorées ou ressorts trop faibles. Tuyauterie d'échappement
encrassée. Entrées d'air additionnel de toutes natures. Embrayage qui
patine. Exhausteur débitant de l'essence directement dans la tubulure
d'admission. Pompe d'alimentation détériorée. Et, en général, toutes
causes se traduisant par une diminution de puissance et un échauffement
anormal. |
Châssis :
Tout ce qui gêne le roulement du véhicule. |
Radiateur :
En hiver, il est quelquefois bon de limiter le refroidissement. |
Enfin, on n'oubliera pas que les moyennes élevées, le
mauvais temps, les arrêts fréquents, la façon de conduire, influencent
considérablement la consommation.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
BOITE A VITESSE JB3-xxx |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|